Il me semble encore bien loin le moment où nous pourrons enfin penser aux bagages et nous envoler vers le pays de Tamerlan. Encore quelques mois de patience! Ne dit-on pas, d'ailleurs, que ce qui est bon c'est l'attente...
Pendant que nous nous nourrissons culturellement de tous les ouvrages et
guides que nous pouvons trouver sur notre passage, nous avons également voulu
nous nourrir au sens propre du terme avec des saveurs de ce pays. Il est
évident que ce que nous goûtons ici sera bien loin des parfums de là-bas... Mais pour prendre notre mal en patience, nous avons donc décidé de nous
octroyer une petite parenthèse ouzbèke.
Si nous ne pouvons pas encore aller en Ouzbékistan, faisons en sorte que
l’Ouzbékistan vienne un peu à nous. Rien de tel que de s'initier un tant soit
peu à la gastronomie ouzbeke. Il faut dire que les restaurants ouzbeks ne
courent pas les rues ici à Paris. Malgré tout cela, nous avons réussi à en
trouver trois dont deux du même propriétaire. Nous avons donc jeté notre dévolu sur le Boukhara
Trévise.
Non loin des grands boulevards, côtoyant des nouvelles adresses de la rue Richer, se cache ce petit restaurant ouzbek. Boukhara est en fait le nom d'une des villes phares de l'Ouzbékistan. Ça sera d'ailleurs une des étapes clés de notre futur voyage.
Boukhara comme Samarcande étaient des points de passage de la fameuse
route de la Soie qui date de plus de 2000 ans avant notre ère. Mais revenons à
nos moutons.
De prime abord, ce petit restaurant d'une vingtaine de couverts ne paie pas
de mine. Il faut prêter une attention particulière aux murs pour découvrir
petit à petit les différents éléments de décoration qui viennent directement du
pays... Suzanis (teintures ouzbèkes) accrochés au mur, cithare, céramique, Tioupé (petit chapeau ouzbek en forme de calotte)... Ces éléments sont comme une
invitation au voyage.
Commençons donc notre périple culinaire dans ce restaurant...
= Service =
Le service dans ce restaurant est plutôt correct, mais rien de transcendantal. Rapide, discret.. peut-être un peu trop discret d'ailleurs. Connaissant la rareté de ce genre de restaurants ici en France, nous aurions pu nous attendre à un peu plus de conseils, d'explications et des orientations sur les différentes spécialités proposées par l'établissement. Il faut quand même reconnaître qu'il y a un minimum d'explications dans le menu.
Livrés à nous même, nous avions heureusement
repéré dans nos guides quelques plats que nous voulions tester. Ne sachant que
choisir, nous avons opté pour un menu dégustation (29 €) que nous avons partagé à 2. Ce menu est
composé d'un assortiment de 3 entrées, 4 plats et 3 desserts. Nous
avons rajouté un plat de Chuchvara.
A l'arrivée de l'assiette d'entrées, nous avons eu du mal à identifier les différentes salades. Une petite présentation aurait été la bienvenue :-)...
A l'arrivée de l'assiette d'entrées, nous avons eu du mal à identifier les différentes salades. Une petite présentation aurait été la bienvenue :-)...
= Les plats =
Au centre :
Salade Tamerlan : Aubergine grillé, Tomate, concombre, oignon, fêta, et épices de la montagne.
En haut de la photo :
Salade Tamerlan : Aubergine grillé, Tomate, concombre, oignon, fêta, et épices de la montagne.
En haut de la photo :
Salade Atchik Tchuktchuk : salade traditionnelle tomate oignon concombre et poivre noir.
En bas de la photo :
En bas de la photo :
Malossol russe maison : Cornichon, chou, tomate marinée, poivron mariné.
La salade Tamerlan est relativement proche des salades grecques que nous connaissons. L'aubergine rajoute néanmoins un coté fondant et gourmand à l'assiette. Plutôt intéressant.
La salade Atchik Tchuktchuk est toute simple et fraîche. Pour les fanas de poivre comme moi, ça marche toujours.
Belle assiette d'entrée plutôt agréable avec des parfums proches de ce qu'on connaît ici avec les cuisines méditerranéennes.
Passons donc au plat!
Au centre de la photo :
La salade Tamerlan est relativement proche des salades grecques que nous connaissons. L'aubergine rajoute néanmoins un coté fondant et gourmand à l'assiette. Plutôt intéressant.
La salade Atchik Tchuktchuk est toute simple et fraîche. Pour les fanas de poivre comme moi, ça marche toujours.
Belle assiette d'entrée plutôt agréable avec des parfums proches de ce qu'on connaît ici avec les cuisines méditerranéennes.
Passons donc au plat!
Au centre de la photo :
Plov : Ragoût de riz
En haut de la photo :
Samsa : pâte feuillée cuite au four
A gauche de la photo :
Manti : grands raviolis cuits à la vapeur
En bas de la photo :
Hanoum : Lasagne ouzbèke cuite à la vapeur
Avec cela, nous avons commandé des Chuchvaras :
Chuchvara : Petits raviolis préparés à la façon ouzbèke, viande de bœuf, à la sauce de Turkestan à base de tomate e parfumé aux épices.
Concernant les plats tout est bon, les parfums et les épices sont douces. Mention spéciale pour les Chuchvaras. Les raviolis sont fondants, superbe texture, la sauce à base de crème et de tomates est hyper parfumée. C'est le genre de plat dont nous raffolons. Les papilles sont en émoi... Le plats nous emporte bien. C'est gourmand, c'est rond. Ça donne envie de piocher dans le plat encore et encore.
Par contre, nous restons un poil déçu sur le plov ; le ragoût de viande, riz et carotte que l'on peut également trouver en Russie. nous l'avons trouvé un peu fade à notre goût.
Mais l'ensemble des plats est quand même agréable à déguster.
Quant aux desserts, ils sont moins intéressants, et un peu lourds. En terme de goût il est difficile de discerner les 2 gâteaux. Un peu comme les friandises maghrébines, ce dessert est chargé en sucre, voire un peu trop chargé de notre point de vue. Mais cela est bien évidemment une question de goût...
Par contre, nous restons un poil déçu sur le plov ; le ragoût de viande, riz et carotte que l'on peut également trouver en Russie. nous l'avons trouvé un peu fade à notre goût.
Mais l'ensemble des plats est quand même agréable à déguster.
Quant aux desserts, ils sont moins intéressants, et un peu lourds. En terme de goût il est difficile de discerner les 2 gâteaux. Un peu comme les friandises maghrébines, ce dessert est chargé en sucre, voire un peu trop chargé de notre point de vue. Mais cela est bien évidemment une question de goût...
Gâteau Emir de Boukhara : Pâte feuilletée aux raisins, noix et miel
Glace vanille.
Pour finir le repas, vous pouvez prendre un petit thé aux épices de Boukhara, nous avons plutôt opté pour un digestif un peu plus fort : Une vodka douce aromatisée à la pêche! Un régal!
Les points négatifs : Service trop discret
et manque de conseil. Le prix des vins est plutôt salé. Pas de bouteille
en dessous de 26 €. Même à ce prix là, ce ne sont pas de grands vins.
= Conclusion =
Pour un premier plongeon en
Ouzbékistan et en Asie centrale, c'est plutôt réussi.. Nous avons passé un
agréable moment avec une mention
spéciale pour les Chuchvaras. Ces petits
raviolis fondants avec sa sauce à la tomate sont un régal !!!!! J'en ai l'eau à la
bouche rien qu'en repensant à ce plat. la
nourriture dans ce restaurant est plutôt bonne. Mais l'exotisme a quand même un
certain prix.
Il sera intéressant de retourner dans
ce restaurant une fois revenu d'Ouzbékistan pour voir si les plats proposés sont proches de ceux du
pays.
= Synthèse =
En résumé, ça donne cela :
Nourriture |
3,5/5
|
Service |
2,5/5
|
Ambiance |
3,5/5
|
Budget |
2,5/5
|
Informations Pratiques
Boukhara Trévise
37 rue Trévise 75009 Paris Tel : +33 1 48 24 17 42 (M) Cadet (ligne 7) Ouvert du Lundi au Vendredi de 12h00 à 15h00 et de 19h00 à 00h00 Samedi de 19h00 à 00h00 Fermé le samedi midi et le Dimanche
Budget de 30 à 40€ par personne.
Menu dégustation avec
un assortiment de 3 entrées, 4 plats et 3 desserts : 29€
Plats entre 13 et 16€
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