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Nouvelle(s) Frontière(s)


Les nouvelles frontières avant...


Avant l'Ouzbékistan, petit retour au Xinjiang, région autonome de la République Populaire de Chine qui se situe aux portes de l’Asie centrale. Territoire stratégique depuis des millénaires avec son emplacement sur la Route de la Soie, ce qui s’appelait à une autre époque « Turkestan chinois » ne ressemble pas à ce que l’on imagine de la Chine. 
Les ouïghours, minorité chinoise turcophone musulmane (cela fait beaucoup d'adjectifs...) en sont la principale population, à ce jour.... 

Il faut savoir que c'est un lieu de mélanges, surtout bien sûr près de ses frontières à l’ouest avec le Kazakhstan, le Kirghizstan, le Tadjikistan, l'Afghanistan et le Pakistan.
Le territoire est immense et ses paysages sont variés (des montagnes, des déserts, des forêts, etc). Il faut pourtant faire un choix selon le temps dont l'on dispose!Cette fois-ci je ne parlerais pas du désert du Taklamakan, de Hotan ou encore des prairies au pied des TianShan, et ce n'est qu'une infime partie de cette vaste contrée...


La ville symbolique de Kashgar, étape de la Route de la Soie, est un lieu de passage obligé....Elle évolue beaucoup, et à l'image d'autre villes chinoises il s'est construit une "nouvelle vieille ville". Elle n'est pas la capitale administrative de la Région qui est Wulumuqi mais elle est plus représentative de l'identité culturelle que cette dernière.



Il est indispensable d'y aller le dimanche! Il y a plusieurs marchés mais celui-ci a su garder sa réputation d'antan et demeure un point de rencontre des commerçants des pays limitrophes. A voir absolument pour manger, admirer les chèvres, les étoffes et les toques en astrakan. Si le pain vous manque lorsque vous voyagez en Chine, profitez-en! Leurs pains, appelés "nans" en ouïghour (mot emprunté au perse), sont de forme arrondie, craquants avec une croûte moelleuse. On ne peut pas faire l'impasse sur leurs nouilles 拉麺 (La mian). Après avoir admiré l'habileté des cuistots qui les préparent devant vous en les étirant, vous pourrez les manger directement à leur échoppe ou alors opter pour leurs raviolis, un peu gras mais parfaits pour ce voyage.


Comme beaucoup de voyageurs dans la région, je suis allée jusqu’au lac Karakul, près du col Khunjerab, dernière étape avant le Pakistan en empruntant la Karakorum Highway. En chemin, il y a de nombreuses occasions de s'arrêter pour acheter des grenades, fruit emblématique de la région, mais surtout excellent ingrédient pour contrer le mal des montagnes pour ceux qui y sont sensibles.
Le lac étant situé à plus de 3600 mètres, vous vous sentirez vite sous d'autres cieux même sans souffrir de ce mal.



Là vous rencontrez des nomades.Outre les ouïghours qui parlent leur propre langue, les nomades kirghizes présents autour du lac en parlent une autre. Il est d’ailleurs plus intéressant d’avoir des notions de turcs pour communiquer avec ces derniers. Vous les reconnaîtrez à leur coiffe en feutre blanc. Je n'ai pas encore compris comment celle-ci gardait cette blancheur immaculée alors qu'ils circulent à moto et vivent pour certains dans des yourtes, ils sont constamment entourés de poussière.
Bien sûr dans tous les cas le mandarin ne sert à rien, Sauf pour se faire prendre en stop sur la Karakorum Highway  par des touristes chinois (de l'ethnie han, majoritaire en Chine).



Ce lieu aux marges de la Chine est une porte vers l’Asie centrale et m’a fait regretter de ne pas avoir de visa pour passer la frontière car ce qu’il reste dans cette région  c’est le souvenir des passages des peuples nomades. Ils vous donnent l’envie de franchir la frontière et c’est là d’ailleurs dans ces rencontres que l’on est ramené  à la réalité de celle-ci et de la politique.


J’ai toujours pensé revenir sur ces lieux ou du moins me rendre de l’autre côté de la montagne, par une autre voie. La proposition inattendue de Monsieur Lui de partir en Ouzbékistan cet été n’a rien du hasard.


Dans cet autre pays en Stan

Je me suis replongée dans Ella Maillart qui était arrivée en Ouzbékistan par la Russie, par le train. Par manque de temps, ce luxe ne nous sera pas accordé et pourrait nous manquer, mais j’espère une fois sur place:

- que l’on prendra le temps de flâner et de se perdre ;

- négocier âprement avec le vocabulaire que nous allons acquérir en ouzbek et en russe ;

- ramener des recettes surprenantes aussi précieuses que des photos lors d’un voyage ;

- saisir les traces laissées dans le quotidien d’un lieu où passait la route de la Soie, où se sont installés les soviets et où un président vient d’être réélu pour la 4ème fois.

Mademoiselle Elle.


A dévorer avant, pendant et après

Oasis interdites, Ella Maillart, pérégrinations de la voyageuse pour pénétrer dans le Xinjiang en des temps déjà troubles (les années 30)  et aventures surprenantes en compagnie du journaliste anglais Peter Fleming qui a écrit son pendant.

Des monts célestes aux sables rouges, Ella Maillart, lecture en cours…mais toujours le mot juste, la description de tous ces petits détails de la vie qui l’entourent et qui rendent ses voyages tellement palpables pour le lecteur. 

Ouzbékistan, Hervé Beaumont, un guide, pas tout à fait de la famille des "pratiques"(pour cela se reporter aux références citées par Monsieur Lui), mais plutôt pour avoir des repères historiques et culturels. C'est une sorte de formation accélérée sur la cuisine, l'art islamique, l'histoire du pays et ses principales villes et régions.     

A dévorer littéralement



Un avant-goût de l'Ouzbékistan, au restaurant le Boukhara



Et bientôt sur le blog une recette de nouilles du Xinjiang "La mian"
拉麺 !

Un site pratique, exhaustif et éclectique sur le Xinjiang:
http://www.farwestchina.com/





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